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发布时间:2012-11-18 22:36:21

Sujet : Noël est devenu une fête trop commerciale. Qu’en pensez-vous ?

Il y a deux semaines, certains cherchaient encore quel cadeau offrir à leurs enfants, à leurs parents, ou à d’autres personnes de la famille pour Noël. En observant l’évolution de cette date, on remarque que l’esprit de Noël s’est modifié avec le temps : à l’origine fête des lumières, puis de la naissance de Jésus, c’est une entreprise de boissons gazeuses qui a donné son envol à l’aspect plus commercial de cet événement dans les années 1930. Aujourd’hui, beaucoup de personnes associent Noël aux cadeaux. On peut alors se demander si Noël est devenu une fête trop commerciale. Tout d’abord, nous verrons que les côtés commerciaux de Noël permettent d’ajouter du piment à la fête, puis nous observerons dans quelle mesure ils font disparaître les véritables valeurs de Noël.

D’un côté, il faut constater que les aspects commerciaux ont des avantages. Tout d’abord, ils permettent d’avoir à notre disposition une grande variété dans le choix des cadeaux. Et on doit reconnaître qu’offrir ou recevoir un cadeau adapté est agréable. En effet, lorsqu’on cherche l’objet particulier qui fera plaisir à une personne particulière, ou quand on reçoit un objet qui a été choisi pour nous combler, et même si, finalement, il ne convient pas tant que ça, l’attention portée par celui qui offre touche celui qui reçoit, on se sent aimé. On est alors heureux. L’aspect commercial, en permettant d’adapter au mieux son choix, permet en conséquence d’augmenter ce bonheur.

Ensuite, Noël est une fête aimée pour une raison particulière, qui est qu’elle permet dans la majorité des cas de réunir la famille dispersée aux quatre coins de la France. Une occasion de réunion familiale est toujours le moment de faire un grand repas : lors d’un mariage, d’un déménagement, ou d’une naissance, on dépense forcément de l’argent, que ce soit pour préparer un bon repas autour duquel tout le monde sera rassemblé ou pour offrir quelque chose dont l’autre pourrait avoir besoin. Il nous semble donc naturel dans ces cas-là de vider un peu notre porte-monnaie. Noël, en tant que grand événement, ne peut échapper à la règle, et le fait que tous le fêtent au même moment apporte une plus grande offre commerciale dans les magasins.

Enfin, on ne pourrait pas sentir l’esprit de Noël avec autant de force si la vie quotidienne n’en était pas marquée. Grâce aux illuminations municipales et à l’imagination des décorateurs des vitrines des magasins, les rues par lesquelles nous passons quotidiennement deviennent des lieux enchanteurs, magiques, empreints de l’esprit de Noël. Ça nous fait rêver, sortir de la grisaille de l’hiver, et on a parfois moins envie de s’enfermer égoïstement chez soi que d’aller se promener et regarder les vitrines mettre des étoiles dans les yeux émerveillés des enfants. Par conséquent, les aspects commerciaux contribuent à promouvoir l’esprit de Noël et à rendre les gens altruistes.

Pourtant, ce monde merveilleux créé par les magasins peut à la fois faire rêver ou nous dégoûter. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, en augmentant l’esprit de Noël, les aspects commerciaux, peuvent en même temps le détruire à cause d’une trop grande pression sociale. Certes, on cherche à offrir un cadeau adapté, mais à combien de personnes allons-nous en offrir un ? Combien va-t-on dépenser pour chacun ? C’est trop souvent la norme dictée par la société qui décide, et pas réellement la personne elle-même. Et s’il faut offrir un cadeau, on est aussi en droit d’attendre d’en recevoir de telle ou telle personne. Ce nombre exagéré de cadeaux échappe à tout logique de Noël : la génération d’après-guerre, qui recevait une orange, était-elle moins heureuse que les enfants actuels lorsqu’ils n’ont que 2 ou 3 cadeaux ? En d’autres termes, un Noël moins commercial nous rendrait-il moins heureux ?

De plus, il faut reconnaître que cette frénésie de dépense ne touche pas toutes les couches sociales, ni toutes les personnes. Quand on pense aux exclus, ou aux personnes à faibles revenus, on peut se demander si passer devant les vitrines pleines d’objets inaccessibles ne leur fait palus de mal que de bien. D’ailleurs, en ce qui concerne les sans domicile fixe, l’invasion des rues par les piétons n’est pas forcément synonyme de plus de charité, mais surtout de manque de place, et ils se sentent alors encore plus rejetés. C’est pourquoi le monde féerique se transforme pour certains en chambre de torture, sachant qu’ils vont devoir quotidiennement passer devant un monde utopique auquel ils n’ont pas accès.

Troisièmement, il existe un grand décalage entre l’esprit de Noël et l’esprit commercial dans lequel cette fête est planifiée dans les magasins. Pour certaines d’entre eux, le mois de décembre représente plus de 25% du chiffre d’affaires annuel. Il y a aussi une grosse pression financière sur les commerçants et leurs employés. Dans cette situation, il semble difficile de croire que leur implication dans la décoration du rêve de Noël soit destinée à autre chose qu’à nous faire consommer. Sans aller jusqu’à penser qu’ils ne sont pas sincères en nous souhaitant leurs vœux, on ne peut nier que les vendeurs sont plus préoccupés par le chiffre d’affaires en fin de journée que par le nombre de clients qui passeront réellement une bonne fête de Noël.

En conclusion, Noël est une fête dont les aspects commerciaux démesurés provoquent un paradoxe : offrir est un acte qui nous fait donner aux autres, qui permet de dépasser son égoïsme, alors qu’à plus grande échelle, cet altruisme généralisé enrichit les grandes entreprises. Il faudrait pouvoir inventer un autre rituel, où chacun fabriquerait ses cadeaux, par exemple, afin de dépasser ce paradoxe. Pourtant, grâce à la magie de cette période, apportée entre autres par les magasins, les dons aux œuvres caritatives et humanitaires sont plus nombreux que pendant le reste de l’année. Or l’altruisme devrait exister tout au long de l’année, et dans ce cas, Noël serait-elle une fête aussi commerciale ?

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